Les larmes de l'Afro-basket Women 2015 (06/10/2015)
AFRO BASKET Women 2015 : Les larmes des lionnes du Cameroun.
Après un parcours sans faute jusqu’en finale, les lionnes indomptables du Cameroun de basket-ball ont été domptées en finale par d’autres lionnes, celles de la Terranga du Sénégal.
Au début de la compétition, le public camerounais ne vendait pas chère la peau de leurs ambassadrices. Progressivement, elles ont tissé leur panier au point où le public les voyait en finale entrain de remporter le titre. Après une demi finale héroïque et éprouvante face aux nigérianes (71-70), nos filles ont sombré face aux sénégalaises plus fraîches et plus adroites au panier. On ne saurait les en vouloir pour cette contre performance. Les coéquipières de la capitaine Amina Njonkou, poussées par leur public ont donné tout ce qu’elles avaient dans les tripes. Elles peuvent toute fois se consoler du fait qu’elles sont qualifiées non pas directement pour les jeux olympiques, mais à un tournoi inter continental devant les amener à Rio de Janeiro en 2016. Tant qu’il ya la vie, il y a espoir. Il faudrait donc nos autorités prennent conscience et trouvent des moyens à ces filles afin qu’elles se préparent véritablement pour cette ultime phase de rattrapage.
Encore un problème de primes….
Lors d’une rencontre avec la presse quelques jours avant le début avant l’Afro-basket Women 2015, Samuel Tendong Nduku, le président de la fédération camerounaise de basket-ball, répondant à une question d’un journaliste, avait déclaré entre autres que dans les sélections de basket-ball, l’on ne connait pas le problème de primes. Malheureusement les habitudes ayant la peau dure au Cameroun, l’on a appris avec regret que nos vaillantes lionnes ont boudé les primes qu’on leur a allouées. Elles ont été priées de libérer l’hôtel. Du coup beaucoup de questions taraudent les esprits des observateurs. Où se situe le problème, n’y a t-il pas eu entente au départ, à quoi a servi l’argent des entrées au palais polyvalent des sports, cette enceinte sportive qui, de mémoire de journaliste sportif, n’a jamais enregistré autant d’entrées payantes au cours d’un évènement sportif depuis sa mise en service. Même les médias habitués à percevoir un appui en matière de transport sont rentrés bredouilles, à moins que cela n’ait été fait à tête chercheuse. Le Secrétaire Général de l’Association des journalistes sportifs du Cameroun pour le Centre a été plusieurs fois approchés par ses confrères qui voulaient savoir s’il n’ y avait rien. « Je ne suis pas membre du comité d’organisation », ne cessait-il de leur répondre. Quelques jours après cet évènement qui eu de bons points, l’on se rend compte que ceux-ci ont diminué. A qui la faute ? Bien malin qui pourra donner une réponse satisfaisante.
Il n' y pas que les filles , mais aussi des reporters d'images dont les œuvres ont été exploitées qui pleurent le fait de n'avoir rien perçu des organisateurs de cet évènement.
Etienne Didier ONANA©
16:28 Écrit par mbolocameroon | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer | |