24 avril 1965 24 avril 1965

25/02/2014

Michel Thierry Atangana enfin libre....

Thierry est libre, enfin ! Il est en ce moment à l’ambassade de France au Cameroun où il se repose. C’est en ces termes que Honorine Ewodo, la petite sœur de l’ex prisonnier s’est exprimée ce matin pour nous confirmer la nouvelle que Me Charles Tchougang a donné aux journalistes tard dans la soirée de lundi 24 février 2014. Jusqu’en fin de journée lundi, on ne savait pas si ça le ferait. On lui a signifié dans la journée qu’il allait rentrer en cellule car il avait encore de la paperasse à signer. Et donc, quand je l’ai eu vers 18H, il m’a dit si grand jour il y’a, ce sera sans doute mercredi. Mais je pense que les autorités ont voulu éloigner la foule de curieux et de journalistes qui campaient au Sed ces derniers temps. Plus tard, il a été transporté à la résidence de l’ambassade de France au Cameroun et peu après 21H, il nous a envoyé le texto confirmant qu’il était libéré. Faisant éclater notre joie ! Au micro de RFI, son fils Eric a eu les mêmes mots : C'est vraiment beau. On a tellement dû se battre pour obtenir sa libération, et ce soir, enfin, on a la certitude qu'il est à l'ambassade, c'est un énorme soulagement. C’est un énorme poids qui tombe. C’est vraiment magnifique ce qui est en train de se passer. Pour des raisons de sécurité, Me Tchougang, un des conseils camerounais de l’ex prisonnier, n’a pas pu le rencontrer, mais il a eu la confirmation de la libération. Il a ainsi pu informer les journalistes alors qu’il se trouvait devant la résidence de Christine Robichon, ambassadrice de France au Cameroun. En France où il est attendu dans les prochains jours, ses proches et son comité de soutien s’organisent. Notamment son avocat Me Dupond Moretti qui devrait donner une conférence de presse dans les prochains jours.
Emprisonné en 1997 pour des faits présumés de détournements de fonds dans un projet de fonds routiers, Michel Thierry Atangana avait introduit un recours le 04 octobre 2012 suite à la décision du Tribunal de Grande Instance de Yaoundé qui le condamnait à 20 ans de prison. Le 17 décembre 2013, le pourvoi en cassation introduit par ses conseils a été rejeté par les juges de la Cour Suprême, épuisant de ce fait les recours juridiques. Ne restait alors que la grâce présidentielle qui est arrivée avec le décret présidentiel du 18 février 2014. Ce texte a été signé dans la mouvance de la célébration du cinquantenaire de la Réunification du Cameroun. Le droit de grâce du chef de l’Etat est reconnu par la Constitution du 18 janvier 1996 qui dispose en son article 8, alinéa 7, que le président de la République : « exerce le droit de grâce après avis du Conseil supérieur de la magistrature ».

Titus Edzoa a aussi été libéré lundi 24 février 2014.
Source : Journal du Cameroun

17:52 Écrit par mbolocameroon dans Actualités, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |

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