MBOLO CAMEROON IMMOBILIER

Un autre sportif entame son dernier voyage vers l'éternité: Il s'appelait DENGUISSI Stanislas Maclan, il était volleyeur, avait grandi au quartier Messa avec ses ainés des années lumières de cette discipline à l'instar de Yendé Lavoisier, Ballace, Robert Monvoisin,Yoko et j'en oublie. Il était directeur technique des FAP volley-ball messieurs aux cotés de ABBAS Maloum. Il était enfin Adjudant Chef major de gendarmerie. Il fut le capitaine de l'équipe de volley ball du Collège de la Mefou en 1984 où j'ai fait sa connaissance. Il est décédé il y a quelques jours à Yaoundé. Sa levée de corps a eu lieu hier. Mas Bolan sera enterré samedi à NDOKOHOL par NDIKINIMEKI. Je l'ai vu pour la dernière fois lors de la coupe du Cameroun 2016, ne sachant pas que c'était pour la dernière fois. Grand frère, Capi, voilà mon modeste hommage, après celui rendu par la grande famille du volley-ball hier à Messa. Que ton Ame repose en paix.

CAN féminine Cameroun 2016
Cœur d’ Afrique et WWF au cœur de la CAN .
C’est un esprit sain dans un corps sain que la Coupe d’ Afrique des Nations féminine a démarré. La veille, c'est-à-dire le 18 novembre dernier, la Fondation humanitaire « Cœur d’ Afrique » que dirige l’Ambassadeur Itinérant S.E Albert Roger MILLA, et la World Wide Fund for nature, ont jumelé leurs efforts afin de permettre à la plus populaire compétition sportive féminine d’ Afrique, de se dérouler. Pour cela, les deux entités ont jugé utile de sensibiliser les différents acteurs de cet évènement, notamment le public qui n’a pas toujours la culture de respecter l’environnement. A travers le concept « SPORT DAY for Nature », plusieurs dizaines de poubelles d’une capacité de 300 litres chacune ont été mises à la disposition du Palais polyvalent des sports et aux directions des stades de Yaoundé et Limbé. La cérémonie était présidée par monsieur Oumarou TADO, le Secrétaire Général du Ministère des Sports et de l’ Éducation Physique qui avait à ses cotés, SE Albert Roger MILLA, Le Représentant de la WWF, Pierre NOUNGUI le directeur du tournoi de CAN féminine 2016 et bien d’autres représentants des organisations sportives. Au-delà des discours qui ont été prononcés, il y a lieu de reconnaitre le bien fondé de cette action qui vient une fois de plus démontrer qu’au Cameroun, il y a des esprits éveillés et bien pensants. Les efforts fournis pour cette cause devront permettre au Sport, de jouer son rôle d’éducation, de sensibilisation et de catalyseur d’une jeunesse sportive africaine appelée à prendre son destin à mains propres et s’assumer. Il faut le dire, cette initiative n’a pas été prise au hasard. Le constat est bien clair, notre environnement notamment autour des arènes sportives a toujours souffert de l’insalubrité. Ces déchets qu’on jette partout, sans se soucier des conséquences , des risques que l’ont court à long, moyen ou court terme. Un spectacle comme la CAN féminine ne saurait réussir si l’environnement est sale, pollué et pas entretenu. Les étrangers et les touristes ne peuvent pas avoir envie de revenir, les organisateurs que sont la CAF , peuvent retirer la confiance au pays. Enfin quelle saveur aurait une victoire finale si le public qui est venu participer au spectacle tombe malade à cause de l’insalubrité. Maintenant que les dés ont été jetés, il revient aux bénéficiaires de faire bon usage et de donner raison à Cœur d’ Afrique et à la WWF. La réussite de la compétition passe par là. Nous reviendrons sur cette actualité à la fin avec la réaction du public.
Etienne-Didier ONANA (c) 694077525
Photos : Thomas DJONOU.

C'est bien parti depuis samedi dernier avec la 10ème édition de la Coupe d' Afrique féminine de football , Cameroun 2016. Après les phases d'incertitude, de mobilisation et enfin de confirmation, tout a fini par se tenir. Une bonne organisation observée à ce jour, aux dires des responsables de la Confédération Africaine de Football ( CAF), qui disent à qui veut les entendre que le Cameroun a placé la barre très haut. Quelques exemples triés au volet: Trois terrains d'entrainement à Yaoundé et un stade quasi plein aux 3/4 au moins à chaque rencontre, Deux aires pour les entrainements pour la poule B de Limbé , des hôtels , des villages de la compétition avec une animation satisfaisante. En prononçant la phrase rituelle " Je déclare définitivement ouverte la dixième édition de la Coupe d'Afrique des Nations féminine Yaoundé 2016, S.E Paul BIYA, président de la République du Cameroun, a contribué à tourner en bourrique tous ceux qui prévoyaient un échec de cette compétition. Malgré quelques ratés, la compétition donne satisfaction. Le public adhère et le peuple camerounais est bien content de tenir son pari. C'est vrai que si l'engouement est très grand à Yaoundé avec le stade plein, il l'est légèrement moins à Limbé qui ne fait pas le plein d’œuf. Mais on peut passer. Ailleurs, ce n'est pas mieux.
Les compétitions sur le terrain sont d'un bon niveau. Un niveau très élevé même. La commission de discipline ne fait pas de cadeau aux acteurs qui ne respectent pas les normes arbitrales ou disciplinaires. Beaucoup ont commencé à écoper des sanctions, d'autres vont suivre. Le Cameroun pays hote , en deux sorties a enregistré deux victoires (2-0 face à l' Egypte et 1-0 face à l' Afrique du Sud). Le Nigéria en cartonnant 6-0 le mali a donné le ton et affiché ses prétentions avec une OSHOALA qui se positionne déjà pour le titre de soulier d'or. Ce mercredi, on le verra face au Ghana qui a terrassé le Kenya 3-1, pour la bataille de la première place. On peut sans risque de se tromper dire que ces deux pays vont composter leur ticket pour les 1/2 finales. Quant à la quatrième place , il faudra attendre le match Afrique du Sud- Egypte de vendredi prochain à Limbé, pour savoir qui sera qualifié, A moins que le Zimbabwé le cartonne le Cameroun à Yaoundé, et que les deux équipes du match de Limbé ne fassent un nul. Des messages, il y en a aussi de la part de la CAF et de certaines organisations qui profitent de cette compétition pour sensibiliser le jeunesse africaine contre certains fléaux, comme on le voit sur cette dernière photo.
Nous y reviendrons.
Photos : Thomas Djonou
Texte : Etienne Didier ONANA(c)694 07 75 25