24 avril 1965 24 avril 1965

28/01/2014

Fin de parcours pour un fauteur de trouble?

Après sa déchéance, Me Gabriel Simo s’est ouvert à la presse : « Ce qui s’est passé aujourd’hui était prévisible. C’est une mascarade. Nous avons été élus et nous devions tabler sur un certain nombre de points. C’est l’histoire d’un groupe d’amis qui ont décidé de se mettre ensemble pour se débarrasser de la personne la plus gênante en ma personne. Je suis ceinture noire, 5è dan de judo. Je vais utiliser les voies de recours et attaquer cette assemblée. Je suis prêt. C’est de la mascarade et je ne peux pas me soumettre à quoi que ce soit. Je remettrai cette assemblée en cause. Je ne m’accroche pas au pouvoir… ».
Me Fouda Bertin(membre de l’assemblée) : « C’est un problème de discipline. Le judo a un code de conduite. L’assemblée générale a décidé, il faut se soumettre puis que c’est l’organe suprême.C’est vrai que nous voulions un peu plus de souplesse et de conciliation car le judo est une famille qui ne promeut pas les dissensions. Quand un membre s’égare, il faut le ramener sur le droit chemin. Nous avons œuvré pour le consensus, mais nous sommes en démocratie et la majorité a décidé. On ne peut que se plier ».
Me Christian Kingué Dihan :(président de la fédération camerounaise de judo) : « Ma réaction est celle d’un président non pas content, mais satisfait de l’application des textes. Nous avons un stade d’intolérabilité au sein de notre fédération. Vous les médias êtes témoins de la cabale qui a été montée dans certaines radios de la capitale contre la fédération camerounaise de judo. Cette personne a été confondue par l’assemblée générale. Vous avez vu finalement de quel côté se trouve la vérité. Ça montre que le judo est positif et qu’il veut avancer. Il faut que le judo se débarrasse des brebis galeuses qui veulent détruire la fédération camerounaise de judo. Les problèmes de la fédération sont graves. Il y a des diffamations à l’encontre de la fédération camerounaise de judo, il y a l’atteinte morale à l’encontre de cette fédération sans oublier les menaces.Vous avez bien suivi ce qu’ont dit certaines radios par rapport à la fédération. Elles ont discrédité la fédération en donnant des informations partisanes et fausses. Il fallait mettre fin à ça. Nous sommes d’accord pour le débat et la critique constructive, mais pas la critique pour la critique. On ne peut pas être dans une maison et tirer à balles réelles sur celle-ci. Ce n’est pas normal, c’est intolérable. ..Maintenant il y a des voies de recours. Nous avons utilisé les voies statutaires pour le faire. Vous avez vu, ce n’était pas une affaire de président contre le vice-président. L’assemblée générale s’est prononcée en toute liberté, sans pression de manière franche et sincère. J’ai tendu une perche au premier vice-président, je lui ai demandé de parler à l’assemblée, mais ce monsieur a refusé. Cela prouve qu’il n’était pas là pour le dialogue, mais pour la destruction. Vous avez vu comment il a empêché aux membres de l’assemblée l’entrée dans la salle. Mais tout est bien qui finit bien ».
L’expulsion de Me Simode la fédération camerounaise de judo ne saurait laisser indifférent les amoureux du sport. Un président de fédération en fonction dont nous taisons le nom, nous a dit qu’il n’était pas surpris de la sanction infligée à ce judoka par ses pairs. Il est malhonnête. Il a rendu jusqu’à présent de très mauvais services au mouvement sportif camerounais. Il fait trop de faux dans la fourniture des équipements sportifs aux équipes nationales. C’est un adepte de la surfacturation. Je peux vous montrer des documents à propos si vous voulez. Je garde un très mauvais souvenir d’une expérience vécue lors d’une compétition internationale à laquelle avaient pris part mes athlètes ici à Yaoundé. Je puis vous dire que d’autres présidents de fédérations ont connu la même situation avec ce monsieur ….
Il faut aussi fustiger l’attitude artisane de certains journalistes sportifs qui n’aident pas leurs amis ou frères. Pour une bière ou pour une bouteille d’eau de vie, ils peuvent noyer toute une discipline sportive, voire le mouvement sportif entier. Il faut parfois dire la vérité à son protégé. Ce qui est arrivé à Me Simo n’est pas différent de ce qui est arrivé à monsieur Malick Evélé, l’ancien directeur des normes et du suivi des organisations sportives. Ce dernier a été limogé jeudi dernier par le ministre des sports. Il y a derrière ça, la main de quelques journalistes sportifs. Dommage que ces derniers refusent de militer dans les associations des corps de métier pour avoir des notions d’éthique. En attendant, ces confrères continuent de gambader pendant que leurs « amis » qu’ils ont contribué à noyer sont en quarantaine…
Didier ONANA©

12:40 Écrit par mbolocameroon dans Associations, Sports, Sports de combat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | Pin it! | | |

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