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Optimisme dans chez les pongistes camerounais
A vingt-quatre heures du début de la coupe d’Afrique de tennis de table que notre pays abrite, c’est la sérénité dans le camp camerounais. C’est le sentiment qui se dégage de la visite que nous leur avons rendu vendredi dernier dans leur camp d’entrainement situé au club des brasseries du Cameroun à Yaouné. A notre arrivée, ils sont sept à l’entrainement, Nyoh Derrek, Nickwango Davy, Jagué Alain, Papale Alida , Ntumnyuy Harriet et Enjéma Béatrice qui travaillent sous la houlette des entraineurs nationaux Christian Tsagué et Yannick Amougou. Au rythme de deux séances d’entrainement par jour, ils transpirent, tapent sur la balle, y mettent toute la volonté et l’ardeur. Tous se disent prêts à défendre valablement les couleurs. Nous allons nous battre jusqu’au bout nous dit l’un d’entre eux. La bande à Nyoh Derrek sait qu’elle ne peut pas gagner la compétition, mais il faudra bien mouiller la raquette et éviter le ridicule. Le président de la fédération non plus n’est pas optimiste, il nous l’a dit, mais compte sur un sursaut d’orgueil de Sarah Hanffou pour la troisième place, à défaut de la première comme en 2010 toujours à Yaoundé. Guillaume Mutlen, le directeur technique national a dit depuis deux mois aux journalistes que les pongistes camerounais n’ont pas le niveau de la compétition. C'est’ un autre niveau. Néanmoins, il faut faire travailler les enfants car, ils doivent bien acquérir de l’expérience. Le Dr Abela Ondobo et le kiné sont à la manœuvre sur le plan médical. Seule manque à l’appel Sarah Hanffou qui devait arriver samedi d’Europe.
Etienne-Didier ONANA©

21-26 juillet : Championnat d’Afrique de Tennis de table
Coup d’envoi mardi prochain.

Le Cameroun abrite du 21 au 26 juillet prochain, la coupe d’Afrique de tennis de table. Cet évènement, couplé au championnat des clubs, regroupera tous les meilleurs pongistes du continent. Ceux-ci viennent d’Algérie, d’Egypte, du Maroc, du Togo, de RDC, du Congo Brazzaville, du Nigéria et bien entendu du Cameroun. C’est ce qui ressort de la rencontre qu’a eu mercredi dernier, Alfred Bagueka Assobo, le président de la fédération camerounaise de tennis de table avec quatre organes de presse écrite et cybernétique de la place.
De cet échange, il en ressort que :

La fédération africaine de tennis de table a deux compétitions majeures qui se tiennent tous les deux ans dans un même pays. Ceci pour minimiser les couts. Il s’agit du Championnat d’Afrique senior individuel et par équipe, dans les catégories dames et messieurs. Il y a aussi la coupe d’Afrique qui est biennale mais qui ne se tient pas la même année. Le championnat d’Afrique devait se tenir au Soudan en novembre 2014. Malheureusement, pour cause de la maladie Ebola, il n’a plus eu lieu. L’Égypte qui avait organisé l’édition précédente en 2012, s’est vu confier son organisation en janvier 2015. Le Cameroun s’était classé 6ème sur 8 pays. Lorsqu’il y a coupe d’Afrique, on associe celle des clubs pour minimiser les dépenses et faire d’une pierre deux coups. Le règlement de la coupe d’Afrique veut que chaque pays aligne une équipe de deux joueurs en dames comme en messieurs, le pays hôte engage deux équipes soit, quatre joueurs. Le championnat d’Afrique voit aussi s’engager celui des clubs. Le pays hôte engage aussi deux équipes notamment le club champion du pays. Toute compétition africaine est lancée par la publication du prospectus. Ce dernier définit les responsabilités au niveau de l’organisation notamment le directeur du tournoi, Le comité d’organisation, le juge-Arbitre, le système du jeu, toutes les conditions relatives au séjour des participants, officiels etc…. Dès que ce prospectus est publié, il est envoyé à tous les pays afin qu’ils prennent connaissance et s’engagent ou pas. En 2010, le Cameroun a abrité le championnat d’Afrique. Cette organisation a eu l’aval des plus hautes autorités de la république. Les moyens nécessaires ont été dégagés, toutes les dispositions concernant les différentes commodités ont été prises. Le Cameroun en résumé est prêt à relever le défi de l’organisation.
Sur les chances de pongistes camerounais, Alfred Bagueka est péremptoire : Elles sont infimes, surtout pour les garçons. Avec Sarah Hanffou qui en 2010 avait remporté le titre chez les dames, notre pays peut viser au moins la 3ème place. Il continue en disant que la compétition sera relevée au vu de la présence des grands noms du tennis de table africain qui sont présents. Tous les champions en titre sont là Assar Omar, Lashin et Han Xin, tout comme d’autres ténors. Beaucoup de ces pongistes connaissent bien le plancher du palais polyvalent de Warda, pour y être venus en 2010 lors du championnat d’Afrique et lors des « Internationaux de la Sonara » organisés par la fédération camerounaise de tennis de table. Aruna Quadri, Idowu Sayed ou Saka Suraju le congolais.

Avec ses 40 ans, la nigériane Oshonaike Olufunke est la plus âgée du tableau féminin, tandis que l’algérienne Loghrabi lynda est la plus jeune avec 18 printemps. Chez les messieurs, le nigérian Toriola Segun fait office de doyen avec ses 41 ans, quant au congolais Kassag Gedeon qui soufflera sur sa 17ème bougie le18 octobre 2015, il est le plus jeune pongiste de ce rendez-vous.
Cette compétition sert également de grande répétition avant les jeux africains qui auront lieu à Brazzaville en septembre de l’année en cours.
Etienne Didier ONANA ©

Les larmes de SM Clovis Noudjio.
S’adressant aux journalistes le samedi 4 juillet 2015 à l’ouverture ( !) de la saison, S.M Clovis Noudjio, 1er vice-président de de la fédération camerounaise d’haltérophilie a déclaré être le seul à financer les activités. « J’ai été abandonné avec la fédération et suis le seul à sortir de l’argent pour faire tout ce que vous voyez là. Le président est là, nous avons de ses nouvelles. Il m’a donné les pouvoirs pour gérer la fédération, mais je ne vois rien de sa part. Il ne faut pas donner la chèvre sans la corde … C’est ce qui explique ce démarrage tardif de nos activités pour l’année 2015. La dernière compétition remonte à Juillet 2014».
Notons que cette ouverture (à la hâte de la saison, confidence d’un haut cadre de la fédération), n’a pas dérogé à la règle de montrer les difficultés de fonctionnement qu’a cette association, la plus grande pourvoyeuse de médailles au Cameroun. Démarrage tardif de la compétition, entrainant une fin tardive avec pour conséquence, l’incapacité (malgré leur volonté et leur compétence) de la commission technique de communiquer les résultats définitifs aux athlètes et journalistes présents. Nous étions pratiquement les derniers à quitter le site de l’évènement (19 h), sans ces données et surtout dans la …pénombre. Conséquence : Aucun journaliste présent n’a pu donner à ses lecteurs ou auditeurs, les résultats techniques.
Pour le reste, il faut saluer la présence remarquée des motos taximen du quartier Tsinga qui ont abandonné leur activité (au détriment du patron et des familles), le soutien en termes de dons en nature et en espèces de certains présidents de clubs et de l’ancien président de la ligue régionale d’haltérophilie du Centre , monsieur Ndéma Ewangué, affectueusement appelé « Molah ». Certaines langues y ont vu un début de campagne… Merci au grand Molah qui revient et qui a été fortement applaudi par les amoureux de cette discipline. Tant pis pour ceux qui font la discrimination et pratiquent la politique d'exclusion dans cette famille, préférant dépenser de l'argent pour séduire le sexe opposé...

Les équipes nationales junior et jeune en stage pour les championnats d’Afrique de leurs catégories.
Après la partie externe supportée par les efforts personnels des athlètes et de leurs encadreurs techniques, les équipes nationales jeune et junior d’haltérophilie démarrent le stage interne préparatoire au championnat d’Afrique cette semaine. Nous y reviendrons
(c)Etienne-Didier ONANA